Chers Colons,
La Cour…Veuillez vous lever.
Le Juge entra par la porte dérobée, le visage fermé.
(Il faut dire qu’il n’avait pas pris de repos depuis trois jours durant à part le petit écart de la veille dont il n’était pas fier)
Le Juge s’assit, ouvrit ses dossiers et regarda longuement la foule amassée dans cette salle d’audience qui avait pour la première fois accueillit un procès. Tout le monde le regardait dans un silence religieux.
Il prit un immense papier qu’il allait dérouler au fur et à mesure de sa lecture.
Chers Colons,
-Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vais en ce jour de grâce vous faire lecture du verdict que la cour à ordonnée dans l’affaire du Gouvernement et de Sir Arslan contre Sir Jul.
-Veuillez vous assoir.
-Maître Séléna au vu de l’impossibilité de Sit Jul à être présent ce jour pour des soucis techniques, je vous demande en tant que son avocat de bien vouloir vous lever et écouter.
-Je ne vais par vous refaire le procès tout en entier, mais je me doit de vous donner un minimum d’explication.
-Au vu des preuves qui ont été versées par l’accusation au vu des contre preuves versées par la défense, au vu des interrogatoires, je tiens à vous citer certains points qui justifieront la décision de la cour.
-Sir Aubrey Accuse Au nom du Gouvernement Sir Jul de calomnies, Haute Trahison et Félonie...
-Sir Jul ne nie pas avoir soutenus des propos dont il ne comprenait pas l’importance des interprétations.
-Sir Jul ne nie pas avoir été amadoué par un mouvement qu’il ne reconnaissait que par un échantillon des idées et dont il n’avait pas pris conscience de l’importance de l’ensemble des données.
-Sir Jul dont le verbe est simple et malgré tout courtois ne pouvait se rendre compte que ses propos pouvaient être interprétés différemment de ce qu’il voulait dire (en exemple, si je vous dit la phrase : Mon chien est mort de trouille, chacun peut l’interpréter à sa façon soit que mon chien à fait une crise cardiaque en ayant eu une grosse peur et en est mort, soit que mon chien toujours vivant s’est fait une grosse peur). Mais si l’on reprenait le contexte général de la phrase il n’y aurait eu aucune ambigüité.
-Ce contexte à été versé par la défense sans rien cacher pour la compréhension des propos et en mettant aussi en avant les points négatifs de ces tels propos, alors que l’accusation n’a présenté que des passages tronqués.
-Sir Jul s’est excusé brièvement. Mais en fait trop brièvement de ses actes.
-Sir Aubrey (Toujours au nom du gouvernment souhaite renoncer à une partie de sa plainte.)
-Je tiens à signaler que Sir Jul qui à toujours été pour le dialogue ne s’est jamais dérobé aux injonctions et qu’il à été déjà en partie gracié par ce même gouvernement après les faits en lui conférant des tâches digne d’un Colon de confiance.
-Je ne peux en mon âme et conscience ne pas pouvoir donner raison à cent pour cent à l’accusation comme je ne peux donner raison à cent pour cent à Sir Jul.
-De ce Fait, La cour à décidé de condamner Sir Jul à des Excuses publiques en bonne et due forme envers tous ceux qui se sont sentis visés par ses propos et pour avoir été un partenaire, (NON ACTIF PHYSIQUEMENT puisqu’aucune preuve n’a décrit Sir Jul participant personnellement), mais dans les idées de ce mouvement. Mouvement qui devrait être lui-même devant ce tribunal.
Sir Jul est condamné également à verser un dédommagement symbolique au Gouvernement pour compenser les frais de justice soit la somme de 30.000,00 écus.
-Sir Aubrey si il doit y avoir une forte amende, elle serait due par l’ensemble des appartenant au mouvement précité lors des faits. Je suis sûr de les trouver un jour ici même.
-Sir Aubrey, je vous demande également de faire attention à vos interprétations des faits car si l’on regarde de près on notera une certaine animosité envers ceux qui ne pensent pas comme vous et qui ne manient pas aussi bien le verbe dont vous êtes excellent. Pensez aussi qu chacun peut s’exprimer librement sans pour autant prôner la révolution, je vous l’accorde.
Venons en à Sir Arslan.
Quand vous déposez plainte, respectez les consignes, ce dont vous avez omis, peut être involontairement ou par négligence, et n’essayez pas de retourner la situation en proposant un arrangement amiable et aimable. Je vous avait personnellement prévenu et mis en garde à ce sujet.
Etant donné que vous n’avez pas respecté la cour,
Sir Arslan, je vous condamne à 10.000,00 Ecus d’amende pour non respect de la justice a titre de dédommagement(en espérant que l’accusé s’en contentera.)
Quand à vous Maître Séléna sachez que je dois réfuter le fait que vous demandiez l’annulation de ce procès pour avoir à juger des faits anciens et passés.
Rien ne dit à ce jour dans la loi qu’il y ai prescription après une période donnée.
De plus, comment pourrions nous juger des faits si ils ne se sont pas encore passés? Cela serait incompréhensible de lancer un procès avant les actes.
Je tiens également à vous rappeler à l’ordre en tant qu’Avocat reconnu, que vos propos,
que je cite :
« Que dire? Avec tout le respect que je dois à la Justice, nous sommes en présence ici d'un grand spectacle de cirque. »
ne peuvent en aucun cas être digne du rôle que vous avez. Si vous prenez vous-même les parties adverses pour des clowns ne pensez vous pas amener un non respect mutuel. Sachez qu’ici c’est moi qui juge de ce qui est dit et que ce n’est pas de votre ressort. Pensez aussi à reconnaître l’adversaire cela n’en sera que bénéfique pour votre métier et votre reconnaissance. (Heureusement que vous ne vous adressiez pas directement à moi-même sinon je vous attaquais pour outrage à la cour. )
En conclusion, modérez vos propos.
-Je demande au ministre de la justice de venir se présenter à mon bureau afin de le missionner pour faire exécuter les peines prononcées.
Chers Colons, la cour vous remercie de la contenance dont vous avez fait preuve tout au long de ce procès et remercie encore un fois L’accusation (s), La défense, l’Accusé, L’ex Ministre Sir Jack pour avoir permis à ce procès de se dérouler dans de bonnes conditions.
Ce procès étant le premier à figurer dans les anales de nos colonies servira de référence pour les futurs à venir et nous permettra d’en améliorer le déroulement. Je vous demande donc indulgence et reconnaissance.
La Cour en à décidé ainsi, que ce soit écrit et respecté.
Juge Cormapaya